Garantir la résilience des réseaux : un nouvel enjeu pour les collectivités !

Le Comptoir des Signaux accompagne les collectivités pour la mise en œuvre de leur stratégie de résilience des réseaux d’initiative publique !

Résilience

📣 Cela fait près de 20 ans que l’on y travaille et on est tout près du but : les réseaux fibre vont remplacer le réseau cuivre !

Une première étape symbolique est atteinte depuis mi-2022 : il y a, à présent, plus d’abonnés en FTTH qu’en ADSL (16,3 millions d’abonnés).

Le réseau cuivre devrait fermer commercialement d’ici 2026, puis s’arrêter techniquement d’ici 2030 pour être démantelé par Orange.

 

✔ Les réseaux fibre deviennent ainsi des infrastructures essentielles, en monopole sur l’accès fixe pour le FTTH/BLOM, et supporteront à terme la totalité de la valeur produite sur les services fixes.

Cependant, plusieurs menaces pèsent sur la disponibilité du réseau fibre FTTH/BLOM :

  • les défauts de conception et de réalisation, sources de pannes chroniques : une architecture fragile, bâtie sur des points de mutualisation en armoires de rue sur domaine public, un raccordement final confié à de nombreux prestataires parfois peu scrupuleux, des impasses financières liées au dimensionnement des réseaux et au choix des matériels, des malfaçons de réalisation, un démantèlement à venir du réseau cuivre à proximité du réseau fibre…;
  • les intempéries et catastrophes naturelles – dont la fréquence risque de s’amplifier avec le temps : inondations, tempêtes, incendies, séisme…: source de pannes longues sur un vaste espace géographique (plusieurs communes);
  • les dégradations volontaires : dégradations militantes (anti-5G, anti-progrès) : incendies de chambres, PM, NRO…, actes de malveillance, cyberattaques… : source de pannes importantes et répétitives;
  • les délestages électriques en période hivernale, dont l’occurrence apparait de plus en plus réelle, au regard des capacités réduites du réseau de production électrique.

 

Une gestion de crise à réinventer autour des préfets !

Jusqu’à présent, un seul grand opérateur d’infrastructure – Orange – assurait l’entretien du réseau cuivre. À l’avenir, de multiples exploitants vont prendre le relais, et parfois sur un même territoire départemental : quatre opérateurs en ZTD et/ou un opérateur en zone AMII et/ou en zone AMEL et/ou un en zone RIP sous l’autorité d’une collectivité.

Ils seront donc tous à inviter autour de la table du préfet lors des crises à venir.

Concernant les aléas climatiques, l’État vient  de publier un décret, le 28 juillet dernier, à l’attention des exploitants de réseaux d’eau, d’assainissement, d’électricité, de gaz et de communications électroniques. Il est demandé à ces opérateurs :

d’identifier leurs vulnérabilités face aux événements naturels de grande ampleur dans le but que leur gestion en période de crise soit anticipée;

de prévoir qu’un service minimal répondant aux besoins essentiels de la population soit assuré pendant la durée de la crise et qu’un retour rapide à un fonctionnement normal soit favorisé;

de réaliser un programme d’investissements prioritaires pour améliorer la résilience des services en cas de survenance de l’aléa.

 

👉 Un processus de gestion de crise à exiger des exploitants de réseaux !

Que se passe-t-il si un NRO de 8000 lignes brûle à la suite d’un acte de vandalisme ? si un incendie ravage un câble de collecte aérien sur plusieurs kilomètres ? si une tempête met à terre 500 poteaux télécom dans une vallée ?

En combien de temps le service sera-t-il rétabli ? votre exploitant a-t-il anticipé l’approvisionnement des équipements ? dispose-t-il des équipes et sous-traitants nécessaires ?

 

Il est donc important de demander à l’exploitant :

👉 les éléments de réponse au décret du 28 juillet au regard des risques de votre territoire: mesures préventives et curatives, analyse de vulnérabilité du réseau, analyse de dépendance aux réseaux tiers, prévention des malveillance et accidents…

👉 la réalisation d’un plan de continuité d’activité (PCA) qui identifie son organisation de gestion de crise en fonction du degré de gravité : processus internes, stocks de secours, communication de crise… et les modalités de financement de cette organisation.

 

Le Comptoir des Signaux est prêt à vous accompagner dans cette étape de la vie des réseaux qui va prendre une place essentielle dans la qualité du service public apportée par le RIP sur votre territoire.